TROIE : Mythe et Réalité... où ? |
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Le "mythe" de la Guerre de Troie Dans cette oeuvre l'origine de la guerre aurait été l'enlèvement d'Hélène (reine de Sparte, épouse du roi Ménélas)) par le troyen Pâris Tous les rois des cités grecques se seraient unis sous le commandement d'Agamemnon Le récit commence au cours de la dixième année du conflit, année du dénouement qui verra la prise de Troie grâce à la ruse (le cheval de bois rempli de guerriers) d'Ulysse (roi d'Ithaque) |
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Comme dans toute "Mythologie" vont intervenir des Dieux et des Héros. |
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Principaux héros de l'épopée : |
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Henrich SCHLIEMANN (1822-1899) Né en Allemagne dans une famille pauvre. Il interrompt ses études à 14 ans pour devenir garçon de courses et exerce divers petits métiers avant d'ouvrir son propre commerce d'mport-export (d'or) qui progresse très vite. Il voyage, visite de nombreux pays ... et devient banquier. Sa fortune est plus que confortable. Installé à Paris il suit des cours sur l'Antiquité et les Langues orientales, dernière discipline où il excelle vu son don pour les langues. Il parle, en plus de l'allemand, le français, l'italien, le portugais, l'arabe, le russe, ... En 1878 il obtient un doctorat d'archéologie. Il se passionne pour l'Iliade et le site de Troie que l'on pense plus ou moins imaginaire, mais lui, se fiant aux textes anciens va entreprendre des fouilles sur un lieu où il croit reconnaitre la ville décrite par Homère : la colline d'Hissarlik, en Turquie (asie mineure). |
Encouragé par Franck Calvert, archéologue britannique vivant près d'Hissarlik, Schliemann va, en 1870, entreprendre des fouilles sur cette colline provenant de l'entassement de diverses occupations du site. Encore quelque peu amateur, malgré son diplôme, il va faire effectuer des tranchées de reconnaissance, à l'aveugle, qui font frémir les archéologues modernes. En 1871 il découvre une première citadelle, puis en continuant la prospection, plusieurs autres niveaux dont un où il découvrira un trésor qu'il baptisera "le trésor de Priam" |
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Sophia Schliemann revêtue |
En haut, "le trésor de Priam" photographié
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Le niveau II identifié par Schliemann pour Troie se révèlera plus tard erroné. La Troie, identifiée comme telle par Schliemann, semblait une bien petite cité par rapport à l'importance de l'Histoire. Des investigations plus récentes, en particulier à l'aide des photos aériennes et études scientifiques modernes (dont la résonance magnétique) ont permis d'établir que la ville découverte n'était que "la ville haute" et que tout autour s'étendait la suite reconstitution possible ? |
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Quelques vues des ruines de Troie à Hissarlik
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L'énigme de la véracité de l'Iliade n'en est pas pour autant résolue. Il y a bien eu plusieurs cités successives sur cet emplacement dont beaucoup de points correspondent à ceux indiqués par l'aède mais l'histoire est forcément une "fiction poétique" ... avec un fond de vérité, comme dans beaucoup de contes anciens et modernes. |
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Les fouilles entreprises par le Dr. Korfmann dès 1982 puis continuées depuis par Ernst Pernicka Pour que cette ville ait été maintes fois détruite et reconstruite on peut facilement imaginer qu'elle devait être d'une grande importance statégique, militaire et commerciale. |
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Une hypothèse plausible, mais non encore confirmée, rattacherait ces destructions (en particulier celle de la Troie homérique) aux rivalités entre les Grecs mycéniens et l'empire des Hitittes. Ce sont des tablettes, en caractères cunéiformes, trouvées à Hattusa (capitale hittite) qui donnent corps à cette possibilité mais aucune, même si elles indiquent bien les luttes entre ces deux empires conquérants, ne confirment totalement cette hypothèse cependant vraisemblable. |
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